ÉTAT DE SITUATION SOCIOÉCONOMIQUE – Éducation

L’éducation joue un rôle essentiel dans la prospérité d’un territoire en générant des retombées positives en termes de productivité et de croissance économique. En dépit d’une bonne progression du niveau de scolarité global de la population et d’un rattrapage important du taux de diplomation au secondaire depuis une dizaine d’années, l’Outaouais souffre d’une dépendance structurelle historique envers Ottawa en matière d’enseignement supérieur. La région accuse en effet un retard important en ce qui a trait à son offre de programmes d’études supérieures et à ses infrastructures. L’exode massif d’étudiants qui s’ensuit entraîne d’énormes pertes économiques en plus de nuire à la formation d’une relève qualifiée pour répondre aux besoins du marché du travail.

Éducation

Diplôme d’études postsecondaires :

53,8 %

De femmes diplômées universitaires

34,3 %

D'hommes diplômés universitaires

25,7 %

Taux global de diplomation au secondaire

75,1 %

Taux de diplomation des filles au secondaire

80,3 %

Répartition de la population de 25 à 64 ans selon le plus haut niveau de scolarité, Outaouais et Québec, 2018
Niveau de scolarité selon le sexe parmi la population de 25 à 64 ans en pourcentage, Outaouais et ensemble du Québec, 2018
Évolution sur 10 ans du niveau de scolarité de la population de l’Outaouais et comparaison avec l’ensemble du Québec, 2008-2018
Taux de diplomation après 7 ans au secondaire, selon le sexe et le réseau, cohortes de 1998, 2009, 2010 et 2011, l’Outaouais comparé au Québec et à d’autres régions semblables
Taux de diplomation et de qualification selon la langue, cohortes de 2010 à 2013, données par commission scolaire , Outaouais
Part des personnes en emploi et des chercheurs d’emploi de 15 ans et plus selon le niveau de scolarité terminé, Outaouais et Québec, 2008 et 2018
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  • L’Outaouais se classe parmi les régions qui affichent les niveaux de scolarité les plus élevés de leur population.
  • L’augmentation de la proportion de détenteurs d’un diplôme d’études postsecondaires témoigne d’une amélioration de la qualification de la main-d’œuvre régionale.
  • La région jouit d’un statut particulier en reconnaissance de sa situation frontalière.
  • La région dispose d’institutions d’enseignement dans les deux langues officielles.
  • La présence d’un institut de recherche universitaire (l’ISFORT) dans la MRC de Papineau et d’un campus collégial dans le Pontiac favorise la formation d’une relève qualifiée en milieu rural.
  • Il y a des disparités flagrantes entre le niveau de scolarité de la population urbaine et périurbaine et celui des populations rurales.
  • L’offre de programmes d’études postsecondaires en Outaouais est nettement inférieure à celle d’autres régions comparables du Québec.
  • L’incapacité de la région à répondre à la demande de formation des jeunes de son territoire entraîne un exode important des étudiants vers Ottawa.
  • Cet exode des cerveaux a des conséquences économiques majeures pour la région.
  • En milieu rural, les jeunes manquent de programmes de formation liés aux besoins de main-d’œuvre sur leur territoire et aux opportunités d’emploi dans les domaines d’avenir.
  • La non-reconnaissance par le Québec de la formation obtenue en Ontario dans certains domaines prive l’Outaouais d’une relève importante.
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