109 communautés dans la nouvelle version
Dans un souci d’actualiser les fascicules et tableaux de bord dans un délai raisonnable, le comité du Portrait des communautés a choisi de conserver la délimitation initiale des communautés.
Avec la mise à jour des données de 2011 dans l’Infoterritoire, les communautés d’Angers Sud (99), de Masson (109) et de Lorrain Sud (110) se sont ajoutées et la délimitation des communautés de Lorrain Nord (98), Angers rural (100) et Masson rural (108) a été modifiée. Le Portrait des communautés est donc passé de 106 à 109 communautés. Avec ce changement, la comparaison des données entre 2006 et 2016 n’a pas été possible pour ces six communautés.
Le découpage des communautés en 2009
La délimitation des communautés fut la première étape de la réalisation du projet de portrait des communautés de l’Outaouais en 2009. Elle avait pour but de découper le territoire de l’Outaouais en unités géographiques à partir de critères prédéfinis selon une démarche participative basée sur l’apport d’informateurs clés provenant directement des communautés concernées.
Les 106 communautés ont été délimitées par les acteurs du milieu. Des rencontres ont été organisées dans les territoires avec les acteurs du milieu, du 22 octobre au 30 novembre 2009, afin de délimiter les communautés. Ces participants, appelés informateurs clés, ont été choisis sur la base de leur connaissance du milieu. Près d’une centaine de personnes ont accepté l’invitation.
Le découpage des communautés a été fait sur la base des critères de délimitation suivants :
- Les aires de diffusion, la plus petite échelle de données de Statistique Canada, servent de base au découpage des communautés;
- Les communautés sont composées d’au moins 2 000 habitants et d’au plus 6 000 afin d’assurer la validité statistique des indicateurs ultérieurement produits;
- Les regroupements doivent se faire entre unités géographiques contigües;
- Les personnes qui habitent ces communautés ont en commun plusieurs caractéristiques démographiques, socioéconomiques et culturelles : on y retrouve une certaine homogénéité au plan social;
- Les résidents ont un sentiment d’appartenance à leur communauté; ils s’identifient à leur territoire. Comme point de repère pour cette appartenance, pensons aux lieux où se situent l’école primaire, l’épicerie ou la caisse populaire, entre autres;
- Les personnes qui habitent ces communautés partagent souvent la même histoire et se projettent dans le futur dans des projets communs;
- Pour elles, le concept d’entourage prend des dimensions autant géographiques que culturelles et humaines;
- Les communautés ne se situent pas nécessairement à l’intérieur des unités administratives. En milieu rural, il est recommandé qu’elles se conforment aux limites des municipalités, alors qu’en ville elles respectent normalement les limites des villages urbains et des milieux champêtres.
Pour en savoir plus : Rapport synthèse du portrait des communautés (2013)