Les partenaires de l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de l’Outaouais ont confié le mandat à l’Observatoire du développement de l’Outaouais (ODO) de documenter les pratiques d’entreposage, de transport et de distribution des aliments dans les circuits alimentaires de proximité en Outaouais et dans ses territoires. L’angle priorisé pour cette recherche est l’approfondissement des connaissances afin d’optimiser et améliorer les pratiques de gestion en transport et entreposage en Outaouais1. Bien que plusieurs membres du comité bioalimentaire aient manifesté également un intérêt pour l’identification des déserts alimentaires en lien avec la distribution des aliments, car l’accès aux aliments locaux est un enjeu majeur pour plusieurs organisations en Outaouais, nous avions néanmoins convenu que ce sujet dépassait le mandat de l’étude.
Or, l’arrivée d’un stagiaire en géomatique à l’ODO, Philippe Taka, a changé un peu la donne. En effet, « le problème de l’accès physique est largement perçu comme un enjeu géographique » (INSPQ, 2013). Le sujet des « déserts alimentaires » se prêtait donc bien à un projet en géomatique. Le passage de Philippe à l’ODO a donc été l’occasion de survoler ce sujet avec la réalisation de cartes qui identifient les déserts alimentaires en Outaouais, c’est-à-dire des « secteurs offrant un faible accès à des commerces d’alimentation (ex. : épiceries, supermarchés) et défavorisés socioéconomiquement » (INSPQ, 2013).
Soulignons toutefois qu’il s’agit d’un rapport qui est exploratoire : la méthode utilisée pour identifier les déserts alimentaires est simplifiée et l’analyse est préliminaire. Néanmoins, les résultats fournissent une base pour mieux comprendre cet enjeu en Outaouais et fournissent quelques pistes pour fouiller ce sujet plus en profondeur éventuellement.
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